Rapport annuel : Le Bien-être en France

Couverture du Rapport OBE 2021

Le Bien-être en France : Rapport 2021

Mathieu Perona (dir.) et Claudia Senik (dir), Paris, CEPREMAP, avril 2022

En téléchargement à partir du 15 avril 2022

Cette deuxième édition de notre rapport annuel s’intéresse de plus près à la manière dont les Français ont traversé les deux années de pandémies. Nos indicateurs mettent en évidence un mélange de hauts et de bas qui, finalement, révèle une résilience du bien-être des Français dans leur ensemble – certaines catégories ont bien évidemment été très fortement impactées.

Nous dressons également un panorama de l’attitude et des craintes des Français face aux grands risques des années à venir : le risque sanitaire, la pandémie n’étant pas terminée, l’inflation et un panorama de risques réalisé en partenariat avec l’IRSN.

Enfin, nous rassemblons dans un dossier thématique un ensemble de travaux sur le bien-être à l’école en France, allant de l’école primaire au lycée, et des élèves à leurs enseignants.

Le Bien-être en France : Rapport 2020

Couverture du rapport

Mathieu Perona (dir.) et Claudia Senik (dir), Paris, CEPREMAP, février 2021

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Depuis sa création, il y a quatre ans, l’Observatoire du bien-être se donne la mission de scruter le bien-être des Français ; ce premier rapport vise à donner une image de cette activité, et ce faisant, à dresser un portrait de la France au prisme du bien-être subjectif.

Il explore les domaines du travail, de la retraite, de la solitude sociale, en croisant sur chaque thème une comparaison avec les autres pays et une analyse approfondie de la situation française.

Les Français, le bonheur et l’argent

Yann Algan, Elizabeth Beasley, Claudia Senik, Opuscule du CEPREMAP n°46.

Bonheur, satisfaction dans la vie, confiance et optimisme : où en sont les Français ? Il existe une spécificité française en matière de bien-être et ce livre met en lumière plusieurs paradoxes.
Les Français se disent moins heureux et plus pessimistes que la plupart des citoyens des autres pays européens ; ce mal-être concerne avant tout les questions économiques ; et c’est en France que la relation entre bonheur et argent est la plus forte. Ceci vient sans doute de leur défiance vis-à-vis des institutions : ne pouvant plus compter sur elles pour organiser leur destinée collective et les protéger contre les principaux risques de la vie, les Français se replieraient sur leurs ressources personnelles. Au malheur collectif s’oppose alors un bonheur privé.
Mal-être et défiance se traduisent par un processus de polarisation politique, avec la montée de l’extrême droite notamment. Lors des dernières élections présidentielles, le vote en faveur d’Emmanuel Macron ou de Marine Le Pen a marqué le clivage entre optimistes et pessimistes. Quelle que soit sa postérité, le sursaut d’optimisme du mois de juin 2017 montre que, même si l’état d’esprit des Français est si ancien qu’il finit par se confondre avec une attitude culturelle, il n’est pas pour autant irréversible.

Rapports techniques

L’Observatoire du bien-être rédige ou contribue à des rapports qui mobilisent les métriques de bien-être subjectif. Dès que cela est possible, nous mettons ces rapports en accès libre sur cette page.

Bien-être, activités socialisées et passage à la retraite

En partenariat avec la Chaire Transitions Démographiques, Transitions Économiques et l’Union Mutualiste Retraite, nous avons participé à la conception et l’analyse d’une enquête sur les enseignants sociétaires de l’UMR autour de leurs retraites, avec un focus sur leur participation aux activités socialisées (associations, bénévolat, etc.). Nous avons repris notre contribution à l’analyse de la première vague dans notre Rapport 2021 sur le bien-être en France, et vous trouverez ci-dessous le rapport complet remis en mars à l’UMR.

Dylan Alezra, Sarah Flèche, Mathieu Perona et Claudia Senik ont contribué à notre partie des travaux.

Living in Aotearoa: Planning analyses of subjective wellbeing

Fin 2020, nous avons été sollicités par la Social Wellbeing Agency néo-zélandaise pour un rapport sur l’opportunité d’ajouter des questions de bien-être subjectif à l’enquête de panel Living in Aotearoa (en cours de refonte). Il s’agissait de :

  • Donner une vue d’ensemble des enquêtes de panel et de panel rotatif comportant de telles questions – nous avons été sollicités en raison de la similarité entre le projet d’enquête et le dispositif SRCV de l’Insee, que nous connaissons bien.
  • Montrer les apports de telles questions en termes de recherche, de conception et de suivi des politiques publiques.
  • Proposer un ensemble de questions pour l’inclusion.

Rédigé par Sarah Flèche et Mathieu Perona, le rapport définitif a été remis en août 2021.