Bonheur et parentalité

Note
Observatoire du bien-être

Décider du nombre d’enfants que l’on souhaite avoir est une question à la fois très personnelle et très sociale : les proches et la société en général expriment, plus ou moins explicitement, des attentes et des normes. Mobilisant l’enquête Conditions de Vie et Aspirations du CRÉDOC, nous analysons ici l’évolution de 1979 à 2025 des réponses à la question sur le nombre idéal d’enfants en général.

Nos travaux montrent une baisse progressive vers une norme de deux enfants. Au-delà des contraintes matérielles, le bien-être subjectif joue un rôle clé : les personnes heureuses, confiantes envers autrui et les institutions, proches de leur famille et se sentant libres indiquent un nombre idéal d’enfants plus élevé. L’anxiété climatique et géopolitique, les valeurs familiales et sociales jouent également. Ces résultats suggèrent que le nombre d’enfants idéal reflète aussi la capacité à se projeter positivement dans l’avenir.

Nous remercions chaleureusement Sandra Hoibian et toute l’équipe du CRÉDOC, qui ont mis à notre disposition la très riche base de l’enquête Conditions de Vie et Aspirations.

Victoire Chatain, Cepremap

Publié le 15/12/2025

Introduction

En 2024, la France a enregistré 660 800 naissances et son indicateur conjoncturel de fécondité est tombé à 1,66 enfant par femme, bien en deçà du seuil de renouvellement des générations qu’elle frôlait pourtant en 2010. Si cette évolution traduit en partie un changement de norme sociale, celui-ci peut être appréhendé à travers l’évolution du nombre idéal d’enfants déclaré par les Français.

Des travaux récents de l’Institut national d’études démographiques révèlent en effet une tendance à la baisse du nombre idéal d’enfants au cours des 20 dernières années1. Cette évolution peut être reliée à la montée des incertitudes contemporaines ainsi qu’aux nouvelles aspirations professionnelles des jeunes femmes, avec leur corollaire en matière d’égalité des rôles.

Pour compléter ces analyses, nous mobilisons ici les données issues de l’enquête Conditions de vie recueillies par le CRÉDOC entre 1979 et 2025 auprès de 85 000 individus. Nous analysons la réponse donnée par les Français concernant le nombre idéal d’enfants, une notion légèrement différente du nombre d’enfants effectivement souhaités par la personne interrogée. Au-delà des contraintes matérielles ou des inquiétudes, le bien-être subjectif joue-t-il un rôle dans la natalité ?

La baisse progressive du nombre idéal d’enfants

Les données du CRÉDOC permettent de conduire une analyse longitudinale et conduisent à constater une diminution continue du nombre idéal d’enfants au fil du temps (Figure  1).

Deux mécanismes sous-tendent cette évolution. D’abord, un effet de génération, les cohortes récentes exprimant dès le départ, entre 15 et 24 ans, une préférence pour des familles plus restreintes. Ensuite, un effet d’âge renforcé : si le nombre idéal moyen diminue avec l’âge pour toutes les cohortes, cette baisse s’accentue dans les générations récentes. Cette diminution s’intensifie pour l’ensemble des générations durant les années 2000, coïncidant avec une substitution plus marquée du nombre idéal d’enfants de 3 à 2.

Ces données confirment la concentration autour de la norme idéale de deux enfants (près de 70% des personnes interrogées) au détriment du modèle de trois enfants (20%). Plus précisément, la proportion de personnes déclarant un idéal de quatre enfants ou plus rejoint celles des personnes indiquant un idéal d’un seul enfant, voire d’absence d’enfant (elle-même en légère augmentation) (Figure 2).

Qui veut le plus d’enfants ?

Une analyse multivariée permet de distinguer les différences selon les groupes de population. Les personnes les plus âgées tendent à déclarer un nombre idéal d’enfants légèrement inférieur aux personnes ayant entre 15 et 24 ans, comme le suggère la figure 1. Les hommes déclarent un nombre idéal légèrement supérieur aux femmes, toutes choses égales par ailleurs (Figure 3). Les personnes mariées ou pacsées déclarent un nombre idéal d’enfants supérieur aux célibataires, divorcés ou veufs.

L’analyse révèle une relation positive et croissante entre le nombre d’enfants déjà présents et le nombre idéal d’enfants déclaré. Les coefficients indiquent que chaque enfant supplémentaire est associé à une augmentation du nombre idéal d’enfants. Notamment, les individus ayant déjà 4 enfants ou plus évoquent un nombre idéal significativement plus élevé que ceux qui n’ont qu’un ou deux enfants.

Enfin, l’appartenance à une religion, qu’il s’agisse de croyance ou de pratique, est également associé à un nombre idéal d’enfants plus élevé, particulièrement chez les individus de confession musulmane (Figure 4).

Éternelle courbe en U

On retrouve également la célèbre courbe en U reliant le nombre d’enfants et le statut social des parents. Ainsi, c’est chez les ménages les plus pauvres (premiers déciles de revenu) et les plus aisés (dixième décile) que le nombre idéal d’enfants est le plus élevé (Figure 5). De même, l’idéal de la famille nombreuse est plus présent chez les personnes les plus diplômées – titulaires d’un Master ou plus – et chez celles qui s’identifient à la classe populaire (Figure 3).

Effets du décile de revenu sur le nombre idéal d’enfants À âge et genre identiques, les personnes du premier décile (D1, les personnes appartenant aux 10 % les plus pauvres), déclarent un nombre idéal d’enfants moyen de 2,24 (modèle 5 du tableau 3).

Valeurs politiques et sociétales

L’auto-positionnement sur le spectre politique ainsi que les valeurs politiques et sociétales s’articulent à la conception de la famille idéale.

Un axe gauche-droite qui s’estompe

L’orientation politique exerce des effets variables selon la génération. Au début de la période, pour les cohortes nées entre 1920 et 1950, les positionnements aux extrêmes (droite et gauche) sont associés à un nombre idéal d’enfants plus faible. Cependant, le lien entre auto-positionnement politique et désir d’enfants se modifie au cours des générations et finit par disparaître, du fait de la convergence vers un nombre idéal proche de 2,2 enfants, quel que soit le positionnement politique (Figure 6).

Valeurs sociétales et parentalité

Figure 7
Effet des opinions sociales sur le nombre idéal d’enfants.
Lecture : À genre, âge et revenus équivalents, être favorable au travail des femmes est associé à une diminution moyenne de 0,041 du nombre idéal d’enfants déclaré, par rapport aux individus défavorables au travail des femmes. Modèle 7 du tableau 3.

D’autres questions de l’enquête concernent le travail des femmes, le genre et la famille, l’immigration et la mondialisation.

La figure 7 montre que les opinions relatives à la PMA-GPA ne sont pas corrélées au nombre idéal d’enfants. En revanche, les personnes hostiles aux mesures d’inclusion des personnes LGBT+, c’est-à-dire le mariage homosexuel ou l’inscription d’un troisième genre sur les documents administratifs, ou encore les personnes qui se déclarent défavorables au travail des femmes, déclarent un nombre idéal d’enfants plus élevé (modèle 10 : Opinions sociales, modèle 11 : Indicateurs conservatisme).

Ce sont donc les valeurs familiales conservatrices qui sont les plus souvent associées à un idéal de famille nombreuse. À l’inverse, pour ce qui est des attitudes politiques plus générales, ce sont les valeurs les plus progressistes qui sont corrélées à un nombre d’enfants idéal plus élevé, notamment le fait d’être plus favorables à l’immigration. Il en va de même des personnes exprimant un sentiment de relégation, c’est-à-dire le sentiment d’habiter dans un territoire délaissé par les pouvoirs publics (Figure 7).

Dimensions subjectives : bonheur, opinions et confiance

Au-delà des contraintes et du cadre de vie objectif, ainsi que des valeurs normatives, le désir d’enfants dépend-il des représentations et des projections subjectives ?

Le rôle ambigu de l’anxiété

Une note récente de l’INED relevait le rôle des incertitudes contemporaines dans le désir d’enfant. On retrouve bien ici l’effet « antinataliste » de l’anxiété climatique. Cependant, l’inquiétude face à la menace de guerre semble, quant à elle, associée à un effet « pro-nataliste », surtout chez les individus ayant répondu aux vagues d’enquête les plus récentes, de 2024 et 2025 (Figure 8).

Figure 8
Effet des inquiétudes sur le nombre idéal d’enfants.
Lecture : À genre, âge et revenu équivalents, l’inquiétude liée à la guerre est associée, sur la période 1982–2023, à une augmentation moyenne de 0,042 du nombre idéal d’enfants déclaré, par rapport aux individus non inquiets. Modèles 8 et 9 du tableau 3.

Les gens heureux rêvent de plus d’enfants

Les gens heureux désirent-ils davantage d’enfants ? Effectivement, le fait de se sentir souvent heureux dans sa vie actuelle est associé à un nombre idéal d’enfants plus élevé (modèle 1 du tableau 3). Cet effet du bonheur est identique pour les hommes et les femmes, et se retrouve dans tous les modèles statistiques estimés pour cette note.

Il en va de même pour ce qui concerne la confiance interpersonnelle (Figure 9) et la confiance dans le système social..

Proximité avec sa famille et ses amis

Pour finir, on peut s’attendre à ce que les personnes qui se sentent les plus proches de leur famille conçoivent une image plus riante des familles nombreuses. La relation est a priori moins claire en ce qui concerne les liens amicaux (qui constituent une alternative à la parentalité) ou le sentiment de solitude. De fait, trois dimensions se révèlent positivement corrélées au nombre idéal d’enfants : la fréquence des réunions de famille, le sentiment de liberté et le fait de recevoir des amis régulièrement. En revanche, être satisfait de son cadre de vie est associé à un nombre idéal d’enfants plus faible et d’autres dimensions, telles que la sécurité ou la santé perçue, n’exercent pas d’effet statistiquement significatif sur le nombre d’enfants idéal (Figure 10).

Conclusion

La réponse à la question du nombre idéal d’enfants mélange certainement le désir personnel de la personne interrogée et la norme sociale perçue. À l’évidence, celle-ci évolue : la réponse la plus fréquente est désormais de 2 enfants et non plus 3, et un nombre faible mais croissant de personnes désignent l’absence d’enfant comme idéal. Cette chute du nombre idéal d’enfants, si elle reflète des contraintes objectives, dépend également du bien-être subjectif des personnes interrogées : se sentir heureux, proche de sa famille et de ses amis et libre de faire ses choix. Elle dépend aussi de leur confiance dans les autres et dans les institutions. Enfin, en ce qui concerne les valeurs, les choses sont plus complexes car ce sont à la fois les valeurs familiales traditionnelles et les valeurs sociales plus « progressistes » qui sont associées à un idéal de famille plus nombreuse.

Annexe

Tableau 1 : Variables de l’enquête

VariableQuestionCodage / ModalitésRemarque / Recodage
BONHEURDans votre vie actuelle, vous sentez-vous heureux ?= Jamais, 2 = Occasionnellement, 3 = Assez souvent, 4 = Très souventDichotomisé : 3-4 = Oui ; 1-2 : Non
ENFANTSAvez-vous, ou avez-vous eu des enfants ?= Oui ; 2 = Non
NBENFCombien d’enfants avez-vous ?Valeur numériqueRecodé en catégories : 0, 1, 2, 3, 4+
DIPLOME8Quel est le diplôme le plus élevé que vous avez obtenu ?= Aucun ; 2 = Certificat d’études primaires ; 3 = BEPC ; 4 = CAP/BEP ; 5 = BAC ; 6 = Bac+2 ; 7 = Bac+3/4 ; 8 = Bac+5 et +–2 = Sans diplôme, 3–4 = Brevet-CAP, 5–6 = BAC et BAC+2 , 7–8 = Bac +4 et plus
CLASSESOÀ laquelle des catégories suivantes avez-vous le sentiment d’appartenir ?= Privilégiés ; 2 = Gens aisés ; 3 = CM supérieure ; 4 = CM inférieure ; 5 = Populaire ; 6 = Défavorisés ; 7 = NSP-2 = supérieure, 3-4 / moyenne, 5-6 = populaire
STATMATÊtes-vous actuellement ?= Célibataire ; 2 = Marié(e) ; 3 = PACS ; 4 = Séparé(e)/Divorcé(e) ; 5 = Veuf(ve)Dichotomisé : 2-3 = marié.e-paccé.e , 1;4-5 = autres
AGECATQuel est votre âge ?Valeur numériqueRecodé : 15-24 ans (base), 25-34 ans, 35-44 ans, 45-54 ans, 55-64 ans, 65-74 ans, 75-85 ans
ECHPOLSur une échelle de gauche à droite, où vous situez-vous ?= Très à gauche à 7 = Très à droite-2 = gauche, 3-4-5 = centre , 6-7 = droite
INQUIET_GUERREOn éprouve parfois de l’inquiétude, pour soi-même ou pour des proches. Pouvez-vous nous indiquer si les risques suivants vous inquiètent . guerre= Beaucoup à 4 = Pas du tout ; 5 = NSPDichotomisé : 1–2 = inquiet, 3–4 = pas inquiet
INQUIET_CLIMATOn éprouve parfois de l’inquiétude, pour soi-même ou pour des proches. Pouvez-vous nous indiquer si les risques suivants vous inquiètent : climat= Beaucoup à 4 = Pas du tout ; 5 = NSPDichotomisé : 1–2 = inquiet, 3–4 = pas inquiet
RELEGAvez-vous le sentiment d’habiter dans un territoire délaissé par les pouvoirs publics ?= Oui, tout à fait ; 2 = Oui, plutôt ; 3 = Non, plutôt pas ; 4 = Non, pas du tout ; 5 = NSPDichotomisé : 1–2 = Oui, 3–4 = Non
OPIRSAÀ propos du RSA, pensez-vous plutôt que= Cela leur donnera le coup de pouce nécessaire pour s’en sortir ; 0 = Cela risque d’inciter les gens à s’en contenter et à ne pas chercher du travail
OPIIMMIGSouhaitez-vous que l’on favorise en priorité l’intégration des immigrés ou leur départ ?= Intégration ; 2 = Départ ; 3 = NSPDichotomisé : 1 = Intégration, 2 = Départ
TRAVFEMDes opinions diverses peuvent être exprimées à propos du travail des femmes. Quel est le point de vue qui semble correspondre le mieux au vôtre ?= Ne devraient jamais travailler avec enfants en bas âge à 4 = Devraient toujours travailler (5 = Jamais, 6 = NSP)Dichotomisé : 3-4 = attitude favorable, 1-2;5 = attitude défavorable
CONFMEFIPensez-vous qu’il est possible de faire confiance aux autres ou qu’on n’est jamais assez méfiant ?= Confiance, 2 = Méfiance, 3 = NSPDichotomisé : 1 = confiance, 2 = méfiance
CONFECOLGlobalement, avez-vous très confiance, plutôt confiance, plutôt pas confiance ou pas du tout confiance dans les acteurs suivants : Ecole= Très confiance à 4 = Pas confiance (5 = NSP)Dichotomisé : 1–2 = confiance, 3–4 = pas confiance
CONFPROTGlobalement, avez-vous très confiance, plutôt confiance, plutôt pas confiance ou pas du tout confiance dans les acteurs suivants : organismes de protection sociale= Très confiance à 4 = Pas confiance (5 = NSP)Dichotomisé : 1–2 = confiance, 3–4 = pas confiance
SENTSANTEPar rapport aux personnes de votre âge, pensez-vous que votre état de santé est … ?= Très satisfaisant, 2 = satisfaisant, 3 = peu satisfaisant, 4 = pas satisfaisant du toutDichotmisé : 1-2 = bonne santé, 3-4 = mauvaise santé)
SENTLIBÊtes-vous d’accord ou pas avec l’affirmation suivante : ’Je me sens libre de vivre ma vie comme je l’entends’= Tout à fait d’accord à 4 = pas du tout d’accord, 5 = NSPDichotomisé : 1–2 = d’accord, 3–4 = pas d’accord
VISITFAMRencontrez-vous de façon régulière des membres de votre famille proche ?= oui, 2 = non, 3 = NSPDichotomisé : 1 = oui, 2 = non
RECEVAMIVous arrive-t-il d’inviter ou de recevoir, chez vous, des amis, des relations ?= Tous les jours ou presque, 2 = En moyenne, une fois par semaine, 3 = En moyenne, une fois par mois, 4 = plus rarement, 5 = jamais, 6 = NSPDichotomisé : 1-3 = oui, 4-5 = non
CADVIEQue pensez-vous de votre cadre de vie quotidien, c’est-à-dire ce qui entoure le logement où vous vivez ; dans l’ensemble, en êtes-vous ?= Très satisfaisant, 2 = satisfaisant, 3 = peu satisfaisant, 4 = pas satisfaisant du toutDichotomisé : 1-2 = satisfaisant, 3-4 = pas satisfaisant
DECILE_REVDécile de revenuà 10
REVENQA combien s’élèvent par mois vos propres revenus (salaires, retraites, chômage, primes, revenus d’indépendants) ?Valeur numériqueDécomposée en décile

Tableau 2 : Variables construites

VariableQuestionCodage / ModalitésRemarque / Recodage
RELIGIONSUtilisation des deux variables suivantes
RELIGIONEn matière de religion, avez-vous= Une pratique religieuse régulière, 2 = Un pratique religieuse occassionnelle, 3 pas de pratique, mais le sentiment d’appartenir à une religion, 4 = Ni pratique, ni sentiment d’appartenance, 5 : Ne sait pasRecodé : 1–4 = TYPRELIG.NEW avec 4 = Non croyant (référence)
TYPRELIGQuelle est votre religion ?= Catholique ; 2 = Musulmane ; 3 = Juive ; 4 = Protestante ; 5 = Autre ; 6 = NSP
TYPRELIG.NEWQuelle est votre religion ?= Non croyant ; 1 = Catholique ; 2 = Musulmane ; 3 = Juive ; 4 = Protestante ; 5 = Autre ; 6 = NSP
Conservatisme PMA-GPAMoyenne des 2 items suivants
OPIPMALa procréation médicalement assistée doit pouvoir bénéficier aux couples de femmes et aux femmes célibataires= Tout à fait d’accord à 5 = NSPDichotomisé : 1–2 = d’accord, 3–4 = pas d’accord
OPIGPAGPA= Tout à fait d’accord à 5 = NSPDichotomisé : 1–2 = d’accord, 3–4 = pas d’accord
Intolérance LGBT+Moyenne des 3 items suivants
UNIONGAYDeux personnes du même sexe doivent pouvoir s’unir civilement à la mairie= Tout à fait d’accord à 4 = pas du tout d’accord, 5 = NSPDichotomisé : 1–2 = d’accord, 3–4 = pas d’accord
ADOPTGAYDeux personnes du même sexe doivent pouvoir adopter un enfant= Tout à fait d’accord à 4 = pas du tout d’accord, 5 = NSPDichotomisé : 1–2 = d’accord, 3–4 = pas d’accord
OPIGENRELes documents administratifs comme la carte nationale d’identité ou le passeport devraient prévoir la possibilité d’un genre autre que féminin ou masculin= Tout à fait d’accord à 4 = pas du tout d’accord, 5 = NSPDichotomisé : 1–2 = d’accord, 3–4 = pas d’accord

Tableau 3 : Modèles

VariablesM1M2M3M4M5M6M7M8M9M10M11M12M13
HeureuxX
SexeXXXXXXXXXXXXX
ÂgeXXXXXXXXXXXX
Catégorie d’âgeX
Décile revenuXXXXXXXXXXXX
Enfants effectifX
Nb enfants (cat.)X
Classe socialeX
DiplômeX
Statut matrimonialX
ReligionX
Politique × générationX
Opinion RSAX
Opinion immigrationX
Opinion travail femmesX
Sentiment relégationX
Score PMA/GPAX
Score LGBT+X
Inquiétude guerreXX
Inquiétude climatX
Confiance écoleX
Confiance protection socialeX
Confiance interpersonnelleX
Cadre de vieX
Sentiment libertéX
Sentiment santéX
Sentiment sécuritéX
Sentiment solitudeX
Rencontrer familleX
Recevoir amis
  1. Milan Bouchet-Valat, Laurent Toulemon (2025). Les Français·es veulent moins d’enfants, Population & Sociétés, n° 635. https://doi.org/10.3917/popsoc.635.0001