Note de l’Observatoire du Bien-être n°2024-04 : Les retraités sont-ils plus heureux que les actifs ?

Les réformes des régimes de retraite ne manquent jamais de susciter de forts mouvements de résistance. Est-ce parce que la retraite est le gage d’un gain en bien-être ? En comparant les seniors actifs et les retraités du même âge, et en suivant les personnes autour du passage à la retraite, on constate qu’il n’en est rien. D’autres idées couramment partagées, concernant l’influence bénéfique d’un environnement rural, par exemple, se voient également démenties par les différentes enquêtes françaises et européennes que nous mobilisons.

Louis Margolis, Observatoire du Bien-être du Cepremap

Publié en ligne le 29 Avril 2024

Introduction

L’année 2023 a été animée par l’annonce, le vote, et le début de mise en application d’une réforme des retraites en France. Comme par le passé, cette réforme a suscité de forts mouvements de résistance. Est-ce parce que la retraite est le gage d’un gain de bien être ? En comparant les seniors actifs et les retraités du même âge, et en suivant les personnes autour du passage à la retraite, on constate qu’il n’en est rien. D’autres idées couramment partagées, concernant l’influence bénéfique d’un environnement rural, par exemple, se voient également démenties par les différentes enquêtes françaises et européennes que nous mobilisons.

Dans toute l’Europe : les seniors actifs plus satisfaits de leur vie que les retraités

Commençons par comparer la satisfaction de vie des seniors européens, selon qu’ils sont actifs ou retraités, grâce à l’enquête SHARE qui interroge régulièrement les Européens de plus de 50 ans. Cela peut surprendre : en France, comme dans la majorité des pays d’Europe, au sein de la classe d’âge des 55 – 70 ans, les retraités sont en moyenne moins satisfaits de leur vie que les seniors actifs (Figure 1).

Figure 1: Dans cette figure et la suivante, les actifs sont en moyenne plus satisfaits de leur vie que les retraités dans les pays sous la diagonale.

Ce constat est encore plus marqué lorsque l’on compare les actifs et les retraités à revenu et âge égal (Figure 2). La France fait partie des pays où cet écart entre retraités et actifs est le plus faible, ce qui est à mettre en relation avec le faible taux d’emploi des seniors, source d’anxiété dans cette classe d’âge.

Figure 1

Seniors actifs, jeunes retraités et retraités plus âgés

Concentrons-nous à présent sur le cas français, à l’aide de notre enquête trimestrielle CAMME . Dans cet échantillon, comme relevé dans d’Albis et al. (2023), plus de la moitié des individus se disent à la retraite au-delà de 62 ans (généralement ces personnes sont parties avant la mise en place de la réforme reculant l’âge de départ légal à 64 ans), et à partir de 65 ans plus de 85% de la cohorte sont à la retraite. Pour la suite de ce texte, nous séparons les seniors en 3 groupes :

  • les actifs de plus de 55 ans, que nous désignons par « seniors actifs »,
  • les retraités de moins de 72 ans, nos « jeunes retraités »,
  • et les retraités de 72 ans ou plus (72 étant l’âge médian des retraités dans l’enquête CAMME).

La moyenne d’âge des seniors actifs est 59 ans, celle des jeunes retraités de 66 ans et celle de la troisième catégorie (par construction plus élevée) à 79 ans.

Comment définir les catégories de seniors ?

Compte tenu du très faible nombre d’actifs de plus de 65 ans dans notre base de données (CAMME), nous avons élargi la catégorie de seniors actifs pour inclure ceux qui commencent à être considérés comme seniors au travail (à partir de 55 ans, d’après les objectifs de l’Union Européenne1). Ainsi, nos comparaisons se basent sur 6 894 seniors actifs, 10 474 jeunes retraités et 10 133 retraités de 72 ans ou plus.

Certains groupes partent à la retraite plus tôt que d’autres (ex. les militaires partent en moyenne à 48,2 ans, les agriculteurs à 60,3 ans et les professions libérales à 63,7 ans, selon la DREES2). La composition des différents groupes de seniors en est affectée : les indépendants (artisans, commerçants, chefs d’entreprise, professions libérales) partent plus tardivement à la retraite : ils représentent environ 14 % des seniors actifs, seulement 9 % des jeunes retraités, et 16% des retraités de 72 ans et plus. De même, les cadres supérieurs et les professions intermédiaires sont plus représentés parmi les seniors actifs que parmi les jeunes retraités (47,5 % contre 46,7 %). Inversement, les ouvriers et les employés, qui représentent respectivement 12,7 % et 25,7 % des seniors actifs, sont davantage représentés parmi les jeunes retraités de l’échantillon (16,7 % et 27,2 %).

Moindre satisfaction quasi-générale des retraités

On constate de nouveau que les seniors actifs se déclarent en moyenne plus satisfaits de leur vie actuelle que la moyenne des seniors français (Figure 3), et cet avantage vaut pour la quasi-totalité des questions de bien-être (en dehors des questions concernant le temps libre et le fait d’avoir quelqu’un sur qui compter).

À l’inverse, les jeunes retraités se disent généralement moins satisfaits de leur état de santé, ont moins le sentiment que leur vie actuelle a du sens, et affichent une satisfaction générale plus faible que les actifs. Ils sont tout de même plus nombreux à affirmer avoir été heureux et ne pas s’être senti déprimé la veille. Les retraités plus âgés, quant à eux, donnent généralement des réponses encore plus systématiquement négatives, plus que les jeunes retraités et que l’ensemble de la population.

La question relative au sens de la vie est très révélatrice. L’âge joue sur le niveau de sens déclaré, qui décroît très légèrement avant 64 ans et chute par la suite. Mais la dynamique diverge selon que l’on est actif ou retraité : à partir de 58 ans environ, les actifs trouvent de plus en plus de sens à leur vie (moyenne de 7,2 à 58 ans et de 8,5 à 75 ans pour ceux qui continuent à travailler) alors que les retraités en trouvent de moins en moins (moyenne de 7,2 à 58 ans ; 6,8 à 75 ans ; 5,7 à 92 ans…). Ainsi, le travail, pour ceux qui choisissent de continuer ou qui ont la possibilité de le faire joue un rôle déterminant dans le sentiment de sens.

Bien entendu, la satisfaction vis-à-vis du temps libre est plus élevée chez les retraités, surtout les jeunes retraités, que chez les seniors actifs (Figure 4). Cependant, pendant la crise du Covid-19, le niveau de satisfaction à l’égard du temps libre, négativement affecté par les différents confinements, a bondi temporairement d’un demi-point (de 6,5 à 7) chez les seniors actifs, juste après le premier confinement, bien plus que chez les retraités (voir Figure 14, en fin de note).

Le même surcroît de satisfaction des seniors actifs s’observe concernant le sentiment de sécurité, (voir les tendances détaillées dans la Figure 14). De même, lorsque l’on évoque la vie future, à catégorie d’âge identique, ce sont les actifs qui se montrent le plus optimistes (Figure 5).

Enfin, les relations avec les proches et le sentiment de soutien diffèrent peu entre seniors actifs et jeunes retraités, contrairement à ce que l’on aurait pu attendre du passage à la retraite (Figure 4). En revanche, les retraités de plus de 72 ans disent moins souvent avoir quelqu’un sur qui compter que les retraités plus jeunes. Notons également que si les relations avec les proches se sont nettement améliorées immédiatement après les confinements, notamment le premier confinement (cf. Figure 14) pour les seniors actifs et les jeunes retraités, l’effet est moins notable voir absent pour les retraités plus âgés. Pour ces dimensions de la vie, la retraite ne présente que peu d’avantage, c’est l’âge qui compte avant tout.

Le passage à la retraite : une étape particulièrement bénéfique pour les chômeurs

À l’aide d’une enquête française (SRCV) qui suit les mêmes individus pendant quelques années, on peut observer l’effet du passage à la retraite sur le bien-être, c’est-à-dire la variation de la satisfaction au cours des années de retraite, par rapport aux années précédentes.

On constate que le statut d’activité à partir duquel on prend sa retraite joue un rôle important3. En effet, en moyenne, pour ceux qui passent de l’emploi à la retraite, c’est-à-dire qui étaient en emploi l’année précédente, le passage à la retraite affecte peu la satisfaction de vie. Cette population se répartit en trois tiers à peu près égaux entre ceux dont la satisfaction de vie s’améliore, se détériore ou reste inchangée (la taille des barres vertes, rouges et grises de la Figure 6).

De toutes les transitions possibles vers la retraite, c’est le passage du statut de chômeur à celui de retraité qui est le plus clairement favorable au bien-être, certainement car il signifie une perte de stigmate. Parmi les chômeurs qui passent du chômage à la retraite, 40% déclarent une satisfaction de vie plus élevée que l’an passé, contre 25% dont la satisfaction diminue.

Quels sont les facteurs qui affectent la satisfaction de vie au moment du passage à la retraite ? Trois éléments peuvent jouer : d’une part, une perte éventuelle de revenus, d’autre part une perte éventuelle de sens, et enfin une moindre fatigue physique, c’est-à-dire une amélioration de la santé.

La Figure 7 illustre la dynamique de la satisfaction de vie au moment du franchissement du seuil de la retraite (année t0 sur le schéma). Elle met en évidence le rôle de la perte de revenu : lorsqu’on la neutralise (graphique du bas), l’effet du passage à la retraite apparaît comme plus durablement favorable pour les chômeurs et légèrement favorable pour les personnes en emploi.

Peu d’écarts entre CSP au moment du passage

Du fait de son influence sur le revenu, le sens et la santé, le passage à la retraite n’a pas le même impact sur la satisfaction des différentes professions. Parmi les retraités qui étaient en emploi l’année précédente, les agriculteurs et les employés affichent une satisfaction de vie avant la retraite plus basse de presque un échelon (7,2 et 7,3 en moyenne) par rapport aux cadres et autres professions libérales (8 en moyenne). Ceci ne s’explique pas par leur statut d’emploi l’année précédant la retraite car si les ouvriers ou employés connaissent des taux de chômage plus élevés que les cadres et professions intermédiaires, les agriculteurs détiennent le taux de chômage le plus faible. Or, ce sont eux dont la satisfaction augmente le plus souvent au moment de la retraite (Figure 8)

Sur la Figure 9, chaque courbe représente l’évolution de la satisfaction de vie par catégorie professionnelle au cours des années précédant et suivant le passage à la retraite. On ne compare pas ici les niveaux de satisfaction entre CSP, mais leurs trajectoires (en fixant à 0 le niveau de satisfaction des individus à l’année où ils prennent leur retraite). On constate que les différences de trajectoires entre professions ne sont pas très marquées, même si les agriculteurs semblent être ceux qui bénéficient le plus du départ à la retraite. Les écarts se resserrent encore lorsque l’on neutralise l’effet de la perte de revenu (schéma du bas).

Cependant, une fois passé le choc initial lié au départ à la retraite, on retrouve le constat initial : les retraités sont moins satisfaits de leur vie actuelle que les seniors actifs. Ce constat vaut pour quasiment toutes les CSP, signe que l’éventuel gain de satisfaction engrangé au moment de la retraite n’est que temporaire (Figure 10).

Un écart entre hommes et femmes qui se réduit à la retraite

La retraite modifie-t-elle les écarts de satisfaction de vie entre les hommes et les femmes ? Dans notre échantillon français (SRCV), en population générale, les femmes sont en moyenne un peu moins satisfaites que les hommes. Cependant, au cours du cycle de vie cet écart change de signe. En France, les hommes sont plus satisfaits de leur vie dans leur prime jeunesse, puis de nouveau après 50 ans, et l’écart atteint son maximum vers 60 ans, lorsque la satisfaction de vie moyenne des femmes est au plus bas. Une fois à la retraite, l’écart se réduit peu à peu (Figure 11).

Remarquons (encore une fois) sur ce graphique le niveau de satisfaction des Français visiblement plus bas que celui du reste de l’Europe.

Vieillir à la campagne : une fausse bonne idée

Le bien-être durant la retraite dépend-il du type d’environnement ? Vieillit-on plus heureux à la campagne ? La Figure 12 compare le niveau de satisfaction des Français vivant dans différents types d’agglomération au niveau moyen de leur classe d’âge.

De manière surprenante, les habitants des agglomérations rurales (barres vertes), qui figurent parmi les plus heureux à tous les âges de la vie active, rejoignent la moyenne à partir de 60 ans, puis chutent jusqu’à l’avant dernière place par la suite. Inversement, les habitants des grandes villes hors métropoles (100 000 à 200 000 habitants – en violet) sont parmi les moins satisfaits dans leur jeunesse et juste avant la retraite, mais deviennent les plus heureux immédiatement après la retraite et par la suite. Remarquons, encore une fois, le moindre degré de satisfaction de vie, quels que soient les âges, dans les villes moyennes de 20 000 à 100 000 habitants (en bleu).

De façon générale, s’il fait bon vivre dans des milieux peu densément peuplés, cet avantage s’affaiblit et se mue en inconvénient à partir de la retraite (Figure 13) En fin de vie, il vaut mieux vivre dans des lieux plus densément peuplés, que ce soit pour des questions de vie sociale, d’accès aux soins ou d’isolement en général.

Au total…

En somme, le passage à la retraite semble se caractériser par une perte de sens et de bien-être que l’on ne peut attribuer uniquement au vieillissement, et n’est compensée que par un gain en temps libre. Seuls les chômeurs bénéficient nettement de cette transition, ainsi que les agriculteurs (temporairement), et la hiérarchie des professions en matière de satisfaction est quasiment conservée après la retraite comme avant. Les zones rurales généralement propices au bonheur voient cet avantage se muer en inconvénient au moment de la cessation d’activité, après 65 ans, signe que la retraite est souvent à l’origine d’une plus grande solitude.

Sources des données

Enquête européenne sur les revenus et les conditions de vie (EU-SILC)

Cette enquête Revenu et Conditions de Vie est une collecte de données harmonisée à l’échelle de l’Union Européenne (plus une sélection de pays voisins). Elle porte sur les ménages, avec un accent sur les revenus, la pauvreté, l’exclusion sociale et les conditions de vie, avec un suivi des ménages sur plusieurs années. Le dispositif SRCV en est le volet français.

L’ensemble de ces données est récolté par différents organismes européens (dont l’Insee en France) et rassemblé par Eurostat, depuis 2004.

Vague de 2021 : doi:10.2907/EUSILC2004-2021_V.2

Enquête sur les Ressources et Conditions de Vie des ménages (SRCV)

Cette enquête Statistique sur les Ressources et Conditions de Vie des ménages est une enquête annuelle de l’Insee. 16 000 logements sont concernés, avec une enquête en face-face sur les revenus, la situation financière et les conditions de vie des ménages. Il s’agit d’une enquête en panel tournant, renouvelé par neuvième chaque année avant 2019, par quart depuis.

En raison de l’important travail statistique requis pour sa mise en forme et la détermination des pondérations, elle est habituellement disponible dans l’année suivant celle de la collecte.

Les vagues que nous utilisons sont diffusées par Quetelet-Progedo (2010 à 2020). doi:10.13144/lil-0747, doi:10.13144/lil-0826, doi:10.13144/lil-0901, doi:10.13144/lil-0988, doi:10.13144/lil-1090, doi:10.13144/lil-1180, doi:10.13144/lil-1224, doi:10.13144/lil-1304, doi:10.13144/lil-1374, doi:10.13144/lil-1441, doi:10.13144/lil-1524

Enquête sur la Santé, le vieillissement et la retraite en Europe (SHARE)

L’Enquête sur la santé et le vieillissement en Europe (Survey of Health, Ageing and Retirement in Europe, SHARE) porte sur les conditions de vie, la santé et les aspirations des personnes de plus de cinquante ans dans 27 pays d’Europe et Israël. Huit vagues ont été conduites depuis 2004. Pour chaque vague, 140 000 personnes sont interrogées,

Börsch-Supan, Axel. « Survey of Health, Ageing and Retirement in Europe (SHARE) Wave 2 ». SHARE-ERIC, 2022. https://doi.org/10.6103/SHARE.w2.800.

———. « Survey of Health, Ageing and Retirement in Europe (SHARE) Wave 4 ». SHARE-ERIC, 2022. https://doi.org/10.6103/SHARE.w4.800.

———. « Survey of Health, Ageing and Retirement in Europe (SHARE) Wave 5 ». SHARE-ERIC, 2022. https://doi.org/10.6103/SHARE.w5.800.

———. « Survey of Health, Ageing and Retirement in Europe (SHARE) Wave 6 ». SHARE-ERIC, 2022. https://doi.org/10.6103/SHARE.w6.800.

———. « Survey of Health, Ageing and Retirement in Europe (SHARE) Wave 7 », 2022. https://doi.org/10.6103/SHARE.w7.800.

———. « Survey of Health, Ageing and Retirement in Europe (SHARE) Wave 8 ». SHARE-ERIC, 2022. https://doi.org/10.6103/SHARE.w8.800.

Börsch-Supan, Axel, Martina Brandt, Christian Hunkler, Thorsten Kneip, Julie Korbmacher, Frederic Malter, Barbara Schaan, Stephanie Stuck, Sabrina Zuber, et on behalf of the SHARE Central Coordination Team. « Data Resource Profile: The Survey of Health, Ageing and Retirement in Europe (SHARE) ». International Journal of Epidemiology 42, no 4 (1 août 2013): 992‑1001. https://doi.org/10.1093/ije/dyt088.

Enquête mensuelle de conjoncture auprès des ménages (Camme)

L’enquête mensuelle de conjoncture auprès des ménages (Camme) est une enquête de l’Insee qui interroge chaque mois plus de 2 000 ménages sur la conjoncture économique, leur situation financière personnelle ainsi que leurs intentions d’épargne et de consommation. Depuis juin 2016, l’Observatoire du bien-être du CEPREMAP finance une plate-forme additionnelle, trimestrielle, de vingt questions sur le bien-être subjectif. Depuis 2009, le service des données et études statistiques (SDES) du Ministère de la Transition Écologique et de la Cohésion des Territoires utilise une plate-forma annuelle portant sur la relation des Français aux questions d’environnement.

Dans le cadre de notre partenariat avec l’Insee, nous avons accès aux vagues Camme liées à notre plate-forme quelques jours après leur collecte. L’ensemble des vagues, intégrant les deux plate-formes, sont mises à disposition annuellement par l’Insee et diffusées par Quetelet-Progedo : Enquête mensuelle de conjoncture auprès des ménages (CAMME) – INSEE (producteur), ADISP (diffuseur).

De 2016 à 2021 : doi:10.13144/lil-1176, doi:10.13144/lil-1253, doi:10.13144/lil-1309, doi:10.13144/lil-1373, doi:10.13144/lil-1487, doi:10.13144/lil-1539

  1. Voir Conclusions de la Présidence, Conseil Européen de Stockholm (2001)
  2. Voir la fiche portant sur la diversité des âges de départ à la retraite, « Les retraités et les retraites » édition 2021.
  3. La comparaison chômage/en emploi avait été faite dans notre Note 2019-07, nous la réactualisons avec les nouvelles données disponibles.