Note de l’Observatoire du Bien-être n°2022-09 : De l’éco-anxiété à la transition heureuse ?

Du sentiment d’impuissance à la révolte, de la représentation d’un écologie punitive à celle d’une sobriété heureuse, le thème du bien-être traverse les représentations du changement climatique et de la nécessaire transition écologique. Dans un format plus long que celui de nos Notes habituelles, nous réalisons ici un parcours de la littérature scientifique qui mobilise la mesure du bien-être subjectif pour éclairer ces enjeux.

Comme nous l’avons démontré dans d’autres domaines, le bien-être subjectif constitue une manière de mesurer les effets du changement climatique. Dépassant les seules conséquences matérielles, il met en évidence le coût important de la plus grande variabilité du climat qui résulte du réchauffement planétaire. À une échelle plus locale, il souligne de même tant les effets délétères de la pollution que ceux, bénéfiques, d’un accès à des espaces naturels.

Notre compréhension de la manière dont se construit l’évaluation de la satisfaction dans la vie fournit en parallèle des outils pour dessiner les transitions vers des modes de vie moins consommateurs en ressources. Le pluriel est ici important : la diversité des situations au regard des consommations à réguler impose une grande attention aux capacités d’engagement et à l’acceptabilité des évolutions proposées.

Le changement climatique génère de fortes réactions émotionnelles. Si l’éco-anxiété pèse aujourd’hui sur le bien-être d’un nombre croissant de Français, et particulièrement chez les jeunes générations, la colère à l’égard de la lenteur des progrès constitue un puissant facteur de passage à l’action. Elle n’est heureusement pas le seul facteur. De nombreuses études soulignent qu’adopter des comportements plus éco-responsables va de pair avec un niveau de bien-être plus élevé.

Mathieu Perona, Observatoire du Bien-être du Cepremap

Le changement climatique est aujourd’hui une préoccupation générale. Pour 78% des Européens, il s’agit d’un des principaux problèmes de notre temps1. Ses conséquences comme les mesures pour en limiter les effets évoquent des images sombres. De l’éco-anxiété à l’écologie punitive, on a l’impression que non seulement le changement climatique pèse sur notre bien-être actuel, mais aussi que le chemin vers une société plus respectueuse par l’environnement passe nécessairement par une réduction drastique de notre bien-être. Un parcours des recherches liant bien-être subjectif et transition écologique montre que l’état des connaissances est beaucoup plus nuancé. C’est aussi un paysage incomplet. la plupart des études relevées ici révèlent des corrélations entre des conséquences du changement climatique et le bien-être. Celles qui mettent rigoureusement en évidence une conséquence de cause a effet sont une minorité, parfois pour des raisons structurelles, liées à la difficulté de réaliser des expériences ou au manque de données, et parfois parce que le bien-être reste trop peu considéré comme une mesure légitime. Nous espérons que cette revue reflète l’intérêt et les enjeux de sa prise en compte pour dessiner les contours d’une trajectoire de transition, de réduction et d’adaptation au changement climatique.

Le bien-être subjectif constitue d’abord un instrument de mesure qui rend compte des impacts du changement climatique sur les humains, au-delà d’une évaluation purement monétaire. À cette aune, les conséquences des modifications du climat et de la destruction de l’environnement sont plus lourdes que ce que voudrait une estimations des dommages à l’activité économique. Inversement, la contribution au bien-être d’un accès à la nature n’est’ que très imparfaitement reflétée dans les valeur de marchés. Les approches en bien-être soulignent ainsi l’urgence à agir, tant pour réduire les conséquences du changement climatique que pour reconfigurer notre habitat, avec en face des dispositions à payer qui semblent à la hauteur des enjeux.

Les émotions négatives face au changement climatique pèsent naturellement sur le bien-être, particulièrement celui des jeunes. D’un sentiment d’impuissance délétère, l’éco-anxiété, à un engagement écologique porteur de sens, il existe cependant de nombreuses passerelles. Greta Thunberg a incarné le rôle de la colère face à l’inaction des générations actuellement au pouvoir, mais d’autres chemins existent, d’autant plus que le passage à l’action n’est pas forcement le chemin du sacrifice. De nombreuses études montrent en effet que les personnes les plus engagées dans des comportements éco-resposables ont aussi un niveau de bien-être plus élevé. Au-delà de la diversité des situations et des comportements, il semble ainsi possible de dessiner un chemin vers une transition écologique motivée autant par la recherche du bien-être que par la volonté d’éviter l’effondrement.

Le bien-être subjectif comme instrument de mesure

Nous consacrons une bonne partie de nos travaux à montrer comment les métriques de bien-être subjectif permettent de dessiner et de comprendre des situations dont l’analyse échappe à une approche par les échanges monétaires. Le changement climatique ne fait pas exception.

Évaluer les effets du changement climatique

Le changement climatique va bien évidemment avoir un effet direct sur les fondamentaux du bien-être, à commencer par la sécurité alimentaire ou la malnutrition. La fréquence plus élevée événements climatiques extrêmes – sécheresses, inondations, tempêtes – multiplie les occasions de mauvaises récoltes, d’épidémies et de malnutrition2. Au-delà de ces événements spectaculaires, mais dont on peut se croire relativement préservés, nous sommes en fait tous concernés. L’épidémie de Covid-19 nous a ainsi largement sensibilisé aux risques posés par la transmission de maladies d’espèces animales vers l’humain. La redistribution des espèces animales avec le changement climatique vient augmenter ce risque3. Nous en faisons déjà l’expérience avec l’extension en France métropolitaine de l’aire du moustique tigre, vecteur de maladies comme le chikungunya, la dengue ou le virus Zika, ou l’extension de l’aire des tiques porteuses de la maladie de Lyme. Une représentation juste des conséquences du changement climatique doit donc intégrer non seulement ses conséquences sur le système productif, mais aussi sur la manière dont il va modifier l’expérience quotidienne de tout un chacun, allant du risque accru de maladie à l’exposition plus fréquente à des aléas climatiques4. Une première brique dans ce vaste chantier est de bien comprendre les conséquence de l’évolution du climat sur le bien-être.

Cette dimension commence à être prise en compte dans les travaux internationaux. Pour le sixième rapport d’évaluation (RE6) du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), le deuxième groupe de travail dédie ainsi son septième chapitre aux conséquences du changement climatique sur « la santé, le bien-être et la structure des sociétés humaines »5. La perspective adoptée reste toutefois dominée, à l’image des recherches existantes, par les questions relatives à la santé, la détresse matérielle et la santé mentale, particulièrement dans les populations les plus touchées.

Le climat, facteur de bien-être ?

S’ils sont techniquement exacts, les termes de « réchauffement climatique » ont longtemps constitué un obstacle à la prise de conscience de la gravité du problème. Après tout, l’attrait des provinces méridionales, de la Côte d’Azur en France à la Sun belt américaine, semble montrer qu’un climat un peu plus chaud ne serait pas désagréable. Cette idée intuitive d’une contribution du climat au bien-être est confirmée par de nombreuses études. Les personnes vivant sous un climat agréable, avec un ensoleillement généreux et une humidité faible, déclarent en moyenne une satisfaction dans la vie plus élevée6,7,8,9. D’un pays à l’autre, le climat, la richesse et leur interaction expliquent à eux seuls 35% des différences de mal-être subjectif10. À la lumière de ces résultats, plusieurs travaux avancent l’idée qu’il existe un climat optimal, avec des températures moyennes autour de 18°C11. À l’échelle de la journée, on estime qu’une journée ensoleillée est plus propice à ce que les gens se déclarent heureux qu’une journée pluvieuse. Sur la satisfaction dans la vie, qui a une dimension plus évaluative, les résultats varient d’une enquête à l’autre12,13.

Le problème est évidemment qu’à l’exception de quelques rares régions en Europe du Nord, le changement climatique va éloigner l’essentiel de l’humanité de cet idéal, pas l’en rapprocher. Certes, il est possible que de vastes zones actuellement peu peuplées deviennent plus accueillantes, mais elles sont trop réduites pour accueillir les immenses populations pour qui le changement climatique rend leur habitat actuel invivable, sans compter les coûts énormes, et souvent sous-estimés, de la destruction des sociétés liées à la migration14.

Le réchauffement climatique d’autant plus une mauvaise nouvelle qu’en pratique, c’est moins la température moyenne qui compte que la plus faible proportion de mois nettement plus chauds ou plus froids15, autrement dit la régularité du climat. Après la richesse des pays telle que mesurée par le PIB, cette régularité constitue pour les travaux liant climat et bien-être le second facteur expliquant les différences de bien-être entre les pays. Comme souvent lorsqu’on part de comparaisons d’un pays à l’autre, le climat recoupe largement d’autres dimensions, liées aux cultures, institutions et histoires des pays, ce qui fait qu’il est techniquement difficile de faire précisément la part des uns et des autres16. En rendant la météo plus instable et les phénomènes extrêmes plus fréquents, le changement climatique nous éloigne donc tous de cet optimum régulier, avec des conséquences néfastes sur notre bien-être.

Une coûteuse variabilité climatique

La multiplication des épisodes de canicule en été et d’événements météorologiques extrêmes tout au long de l’année pointent ainsi vers un effet d’ensemble fortement négatif du changement climatique. À titre d’exemple, des recherches ont déjà montré qu’une augmentation de la variabilité des pluies (à volume total comparable) a un effet négatif sur le bien-être des agriculteurs éthiopiens, au-delà de ce qu’explique la baisse de leur production17, un phénomène également observé en Inde18, ou au Royaume-Uni dans le cas de pluies excessive l’année précédente19. L’intuition fondamentale est que la satisfaction dans la vie, mesure-clef du bien-être subjectif, est influencée non seulement par le niveau de la consommation (ou des revenus), mais aussi, et de manière très sensible, par le risque perçu de voir son niveau de vie se dégrader suite à des événements incontrôlables20,21.

Au-delà de ce motif du risque, il semble établi que l’exposition à des catastrophes naturelles a des impacts multiples sur le bien-être subjectif, en plus et au-delà de l’effet de la perte de revenu. De nombreuses études documentent un effet délétère de l’exposition à la sécheresse sur la santé mentale22. Au Brésil, un programme de lutte contre la pauvreté est parvenu à préserver les conditions de vie matérielles de familles touchées par la sécheresse, mais n’a pas complètement enrayé leur perte de bien-être23, ce qui indique qu’indemniser les ménages victimes ne suffit pas à annuler les conséquences de tels événements. Ainsi, si on considère la perte de satisfaction dans la vie plutôt que la seule valeur de la réduction de la production agricole, l’augmentation de la fréquence des sécheresse va coûter à l’Australie l’équivalent de 1% de son PIB chaque année24.

La même observation d’effets qui dépassent les destructions matérielles s’observent pour les autres types de catastrophes naturelles, comme les ouragans en Floride ACIERNO, Ron et al.25, les feux de forêt en Espagne26, France, Italie et Portugal27, ou encore les inondations28,29,30. À court terme, les catastrophes ont aussi un impact sur le bien-être des populations proches mais non directement touchées, comme le montre au États-Unis l’épisode de l’ouragan Katrina31.

Ces coûts subjectifs des catastrophes naturelles, encore une fois au-delà des destructions matérielles, sont en outre inégalement répartis. Au Vietnam, les femmes mettent plus longtemps à se remettre de l’exposition à une inondation, perdant l’équivalent en bien-être de 41% à 86% de leur revenu annuel, tandis que les hommes perdent moins (20% à 57%) et mettent moins de temps à revenir à leur niveau de satisfaction antérieur32. Plus généralement, les catastrophes naturelles viennent augmenter les risques pour la santé mentale des populations initialement plus vulnérables33. Les enfants sont tout particulièrement concernés, ils subissent à la fois un effet direct et le contrecoup des tensions accrues au sein des familles, allant jusqu’à l’augmentation des traumatismes liés à la maltraitance34.

Du bien-être à la disposition à payer

Parallèlement à ce constat d’impacts du changement climatique qui vont au-delà des pertes financières, le bien-être subjectif a aussi été mobilisé comme une manière de valoriser des biens et services rendus par l’environnement qui ne passent pas par un marché, et donc échappent aux comptes nationaux35,36. Si les discussions sur la méthodologie et l’ampleur des estimations obtenues restent vives37,38, l’approche par le bien-être subjectif constitue une approche fondamentale pour estimer la disposition à financer des mesures de lutte contre le changement climatique39,40. Elle permet en en particulier de mettre en évidence des différences de disposition à payer d’un pays à l’autre41 ou des relations non-linéaires entre l’abondance des espaces naturels et la disposition à payer pour leur protection42. Ainsi, de nombreuses études reposent essentiellement sur le bien-être subjectif pour estimer un équivalent monétaire d’un meilleur environnement, en particulier au regard de la pollution de l’air43,44,45,46,47,48,49,50,51.

L’environnement local

Par nature, le changement climatique est un phénomène global. Ses conséquences, et les dispositifs d’adaptation, ont en revanche une dimension fortement locale. L’environnement local va ainsi jouer un rôle déterminant dans la perception du problème, mais aussi dans la mise en place de solutions et de nouveaux aménagements propres à augmenter ou au moins préserver le bien-être des populations. L’environnement local – qualité de l’air, accès à des espaces naturels, à des parcs, etc. – explique en effet une part substantielle des différences de bien-être entre pays et à l’intérieur de chaque pays52,53,54,55. Cette contribution semble avoir peu de relation avec le revenu56, ce qui signifie que les gains en bien-être concernent la majeure partie des personnes bénéficiant d’un meilleur environnement.

Le coût de la pollution

Si la pollution de l’air est visible lors d’épisodes importants, elle est le plus souvent invisible. Cela pourrait avoir pour conséquence que nous en minimisons l’importance et les effets. Pourtant, de nombreuses études un peu partout dans le monde mettent en évidence un effet délétère de la pollution de l’air sur le bien-être subjectif57,58,59,60,61,62,63,64,65. Au rebours de l’idée que les pollutions les plus visibles affecteraient plus le bien-être ressenti, on constate que le lien entre bonheur et pollution est net en ce qui concerne les particules les plus fines, mais moins avec les tailles les plus élevées, qui sont visibles mais efficacement interceptées par le système respiratoire66.

Dans la plupart des cas, ces études doivent se limiter, faute de meilleures données, à des expositions moyennes sur un territoire donné. Toutefois, lorsqu’il est possible de suivre plus finement dans le temps à la fois le bien-être et la qualité de l’air, l’effet de la pollution demeure67,68. Ces travaux indiquent que les populations concernées ne s’habituent pas à pollution, au point qu’avoir subi dans le passé des épisodes importants de pollution laisse des traces visibles dans le bien-être actuel69,70. La théorie économique voudrait que cet effet négatif ressenti de la pollution soir reflété dans les prix de l’immobilier, mais cela ne semble pas être le cas en Allemagne71.

Malgré l’abondance de publications, ce champ de recherche restent limité par la difficulté de distinguer l’effet propre de la pollution des autres raisons qui peuvent conduire les habitants à résider à des endroits exposés72. On peut toutefois en tirer deux leçons. La première est que l’effet de la pollution de l’air sur le bien-être est manifestement bien ressenti par les personnes exposées, qui devraient donc soutenir des mesures de réduction de cette pollution. La deuxième, plus quantitative, est que la disposition à payer tirée de ces études varie de 4$ à 40$ par jour de pic de pollution évité, ce qui est cohérent avec d’autres estimations du coût de la pollution, en particulier ses effets y compris de long terme sur la santé. En d’autres termes, le ressenti vis-à-vis d’une exposition à la pollution est cohérent avec des estimations qui reposent sur des informations quant au risque sanitaire effectif qui sont en général peu ou mal connues du grand public.

Espaces verts, biodiversité et contact avec la nature

En miroir de l’exposition à la pollution, de très nombreuses études mettent en évidence des relations entre le fait d’habiter à proximité d’espaces vers et le bien-être, à commencer par la santé mentale – de manière marquée, ce champ de recherche est présent à la fois dans les revues économiques et dans celles à dominante médicale73,74,75,76,77,78,79,80,81. Le lien précis n’est cependant pas toujours direct quand on regarde dans le détail : il semble dépendre de la mesure de bien-être considérée, et être fort chez certaines personnes et beaucoup moins chez d’autres82.

Ces contrastes dans le lien expliquent sans doute pourquoi d’autres travaux trouvent des résultats contradictoires, en particulier chez les adolescents, où une moitié des études publiées montrent un effet positif, mais l’autre une absence d’effet83,84,85. La simple proximité, quotidienne (habiter près d’un parc) ou imposée (sorties scolaires en forêt), ne semble pas suffire à avoir systématiquement un impact sur le bien-être. Les études qualitatives dans le domaine soulignent qu’un facteur déterminant semble être le sentiment de connexion avec la nature, mais les contours de ce sentiment restent flous. Dans certains cas, on constate aussi la prégnance de facteurs très pratiques : en Nouvelle-Zélande, la présence d’espaces verts accessibles ne bénéficie qu’aux personnes qui se sentent suffisamment en sécurité dans leur quartier pour s’y déplacer seules à pied86.

Ce dernier exemple illustre un trait probablement fondamental pour comprendre la relation. Si l’accès physique à un espace vert est nécessaire, il n’est pas suffisant pour générer des bénéfices. Il faut que l’espace naturel en question soit connu et perçu comme accessible et accueillant pour avoir un effet sur le bien-être87. Le fait que des données finement géolocalisées et et à haute fréquence mettent en évidence une relation positive vient renforcer l’idée que la relation entre proximité des espaces verts et bien-être n’est pas passive, mais qu’elle repose sur les personnes qui recherchent cette proximité88.

La biodiversité constitue un sujet particulier, dans la mesure où on s’attend à ce que son lien avec le bien-être soit assez indirect. En règle générale, nous n’avons pas de moyens simple d’évaluer la biodiversité de notre environnement direct, encore moins à l’échelle d’un pays. Pour autant, des études mettent en évidence une corrélation entre le bien-être et la diversité des populations d’oiseaux89, voire l’écosystème dans son ensemble90. Inversement, on peut mettre en évidence un effet négatif sur la satisfaction et le fait de vivre dans un pays exposé à des espèces invasives détruisant des arbres91. En termes monétaires, cette perte de bien-être équivaut à 176$ par an et par ménage.

Comme dans l’ensemble de la recherche dans ce domaine, il s’agit essentiellement de corrélations, où une vaste gamme de facteurs communs peuvent expliquer tout ou partie de la relation entre espaces naturels et bien-être92,93. C’est toutefois un domaine où il est possible de conduire des expériences plus robustes, en proposant à des participants choisis au hasard des activités dans la nature, qui permettraient de mieux comprendre les liens de cause à effet.

Lutte contre et adaptation au changement climatique

Le terme d’écologie punitive résume en France l’idée que de nombreux moyens de lutte contre le changement climatique se feraient au détriment du bien-être individuel. À l’échelle des pays, cette idée n’a rien d’une évidence. Les pays en tête des classements internationaux de bien-être – qui ne sont pas nécessairement les plus riches au sens du PIB par habitant – sont aussi ceux qui affichent les meilleures performances sur les indicateurs de développement durable94. La trajectoire vers des modes de vie plus compatibles avec l’environnement n’est donc pas forcément que douloureuse, même si elle pose de nombreux problèmes d’acceptabilité des efforts à fournir.

Limiter la consommation ?

Nous avons à plusieurs reprise souligné le rôle que le revenu et la consommation jouent dans la construction du bien-être, en France en particulier95. Dans cette perspective, les injonctions à plus de sobriété dans notre consommation semblent inéluctablement impliquer une baisse significative de notre bien-être. Le constat de la relation entre consommation et bien-être ne constitue cependant qu’un constat procédant de l’état actuel du fonctionnement de la société. L’économie du bien-être subjectif fournit ainsi des arguments qui viennent soutenir l’idée qu’une réduction de la consommation pourrait être en fait bénéfique non seulement à l’environnement, mais aussi au bien-être d’une part significative de la population.

Un des éléments fondateurs de l’économie du bien-être subjectif est en effet le constat qu’à partir d’un certain niveau de revenu, le supplément de satisfaction apporté par la consommation supplémentaire est faible96 , et procède essentiellement d’un effet de comparaison97, c’est-à-dire que notre consommation supplémentaire nous apporte alors de la satisfaction essentiellement en ce qu’elle nous positionne au-dessus des autres, pas pour ce que nous consommons en soi. Du côté du bien-être, les effets délétères de cette course à l’échalote (ou ce tapis roulant hédonique) sont bien documentés98, mais on peut aussi les voir du point de vue écologique comme une consommation évitable. C’est dans cette ordre d’idée que certains chercheurs proposent la mise en place de niveaux maximum (et minimum) de consommation compatibles avec la transition climatique99 – une déclinaison de l’idée d’un budget carbone contraignant100. À un niveau individuel, nous verrons un peu plus bas que plusieurs travaux montrent que la sobriété volontaire peut aller de pair avec une augmentation du bien-être.

La sobriété forcée réduit, par construction, la production de biens destinés aux individus. On sait toutefois que de nombreux dispositifs de lutte ou d’adaptation au changement climatique vont requérir des quantités importantes de ressources de de travail. Il va falloir adapter les bâtiments, réseaux de transport, cultures à de nouvelles conditions climatiques, souvent plus exigeantes. La combinaison d’une sobriété individuelle généralisée et d’investissements collectifs massifs peut ainsi dessiner la trajectoire d’une transition écologique qui s’accompagne à la fois d’une baisse des émission, de la consommation et d’une augmentation du bien-être, tout en évitant les coûts de plus en plus élevés du changement climatique101.

Des impacts hétérogènes

La violence des réactions à l’égard de la taxe carbone, très ma acceptée par les populations malgré le consensus sur son efficacité DOUENNE, Thomas et FABRE, Adrien102,103,104,105, ne doit pas cacher que de nombreux autres moyens de lutter contre le changement climatique sont associés à des gains de bien-être : recyclage, dépenses pour la protection de l’environnement, d’autres taxes « vertes » en sont des exemples documentés lors de l’analyse du Green New Deal européen106. On peut ajouter à cette liste les bâtiments conçus pour diminuer leur empreinte environnementale107. Une analyse plus fine semble toutefois nécessaire. Dans le cas de la Chine, il est ainsi possible de montrer que les solutions fondées sur la contrainte, le marché ou la coopération informelle ont des effets différents sur le bien-être selon les régions où elles sont mises en place108.

À des niveaux encore plus fins, on constate que certaines initiatives environnementales peuvent augmenter les inégalités de bien-être, voire pénaliser celui de certaines personnes. Cela peut avoir des conséquences importantes sur l’acceptabilité générale des politiques environnementales, à toutes les échelles. Par exemple, on peut montrer que les politiques d’encouragement à la pratique du vélo et des trottinettes électriques augmentent vraisemblablement les inégalités de bien-être car elles bénéficient plutôt à des personnes dont le profil initial est associé à une satisfaction de vie plus élevée : des ménages urbains habitant relativement près de leur lieu de travail109. Une politique de transition dans les transport doit par conséquent prêter une attention particulière à ses effets distributifs, et agir en direction des populations initialement moins favorisées – en région parisienne, cela concerne très vraisemblablement des usagers des transports en commun.

Un biais d’une vision centrée sur le changement climatique a peut-être été de considérer que dès lors qu’un investissement est bénéfique pour le climat, sa vertu devrait suffire à lever les résistances à sa réalisation. Généralement, nous sommes pourtant attentifs aux conséquences négatives des activités économiques. Il ne manque pas d’études montrant les conséquences négatives sur le bien-être d’habiter, par exemple, à proximité de forages pétroliers ou de mines de charbon. Dans le même ordre d’idée, l’accident de Fukushima a pesé sur le bien-être d’une grande partie des personnes habitant à proximité d’une centrale nucléaire110. Alors que le risque réel en France n’a pas sensiblement changé, la perception du risque a augmenté111, générant une inquiétude supplémentaire nuisible au bien-être. Ainsi, lorsqu’on constate en Allemagne que l’implantation d’éoliennes a un effet négatif sur les personnes habitant à proximité112, il faut prendre cet impact au sérieux et prendre en compte dans le projet des mécanismes de réductions des nuisances ou de compensation explicites.

Le dilemme du développement économique

Ce qui précède s’applique essentiellement aux pays riches. La question de l’amélioration du niveau de vie et de l’augmentation de la production reste primordiale pour les pays en développement113. Si les régions développées sont celles qui polluent le plus114, l’écart avec les autres régions du monde pourrait se réduire en même temps que celui des richesses. En se développant, le bien-être des populations devrait s’améliorer notamment à travers une diminution de la pauvreté115 et l’accès aux nouvelles technologies116. Les populations les plus vulnérables pourront s’adapter plus efficacement face aux conséquences du changement climatique.

Cependant, l’accroissement du niveau de vie implique une augmentation de l’énergie utilisée et des émissions de gaz à effets de serre notamment à travers des changements d’habitudes et la consommation de biens et services à forte intensité carbone117. Le développement économique et l’adaptation rapide pourraient alors eux-mêmes intensifier le réchauffement climatique et menacer le bien-être de ces populations. C’est pourquoi un arbitrage particulièrement difficile s’impose : choisir de se développer et de s’adapter avec le risque d’augmenter drastiquement les conséquences du changement climatique ou freiner la croissance économique et subir les effets déjà en cours118.

Deux mesures sont principalement citées pour faire face à ce dilemme. La première, déjà évoquée dans le Rapport Stern119, implique l’amélioration de l’efficacité énergétique qui permettrait de rendre compatible croissance économique et stabilisation du climat. Toutefois, ces innovations sont conditionnées par un effort colossal en recherche et développement dans les technologies propres. La seconde mesure fut l’un des enjeux des Accords de Paris en 2015 : les transferts internationaux. Les pays développés se sont engagés à mobiliser 100 milliards de dollars chaque année afin d’aider les pays en développement dans leurs projets d’adaptations. Néanmoins, les limites de cette disposition sont déjà observées puisque seuls 86 milliards ont été versés en 2020 et que les objectifs d’adaptations ne sont parfois pas assez ambitieux [5]. Malgré ces limites, la recherche économique actuelle semble optimiste sur la compatibilité entre développement et limitation du réchauffement climatique, sous condition d’une mise en place de politiques publiques progressives et redistributives entraînant la diminution des émissions120,121,122.

Les émotions face au changement climatique

Cette synthèse a jusqu’ici mis en avant les conséquences du changement climatique sur la dimension évaluative du bien-être subjectif, la satisfaction à l’égard de la vie qu’on mène actuellement. Le bien-être subjectif a naturellement un fort versant émotionnel, et le changement climatique suscite des réactions vives. En 2021, une large étude a ainsi montré que la moitié des jeunes dans dix pays différents déclaraient se sentir tristes, anxieux, en colère, impuissants ou coupables à cause du changement climatique123. Pour 43% d’entre eux, cela a un impact négatif sur leur vie quotidienne. L’éventail d’émotions présentées pose la question des conséquences de ces émotions sur le comportement. Dans le contexte actuel, l’inquiétude à l’égard du changement climatique constitue une réaction normale. Il s’agit donc de savoir si cette inquiétude est constructive ou délétère, si elle conduit à un engagement dans la lutte contre le réchauffement climatique, ou seulement à une détresse124,125. Pour simplifier, l’image est-celle celle d’une éco-anxiété paralysante, ou d’une éco-colère qui pousse à l’action126 ?

L’éco-anxiété

L’American Psychological Association définit l’éco-anxiété comme en ensemble d’états anxieux relatif à l’anticipation d’une catastrophe environnementale ou écologique, ou une peur chronique d’un effondrement de l’écosystème. Si le terme est entré récemment dans le débat public, cela fait plus de dix ans que les psychologues observent un lien entre le changement climatique et la survenance de stress, d’anxiété et d’épisodes dépressifs, en particulier chez les jeunes et les femmes127. Il a cependant fallu attendre une décennie pour disposer vraiment d’une mesure expérimentalement validée de l’éco-anxiété128. Celle-ci met en évidence des niveaux d’anxiété particulièrement élevés dans les jeunes générations, mais aussi plus généralement un lien entre éco-anxiété et et mal-être dans toutes les générations129. Conformément à la distinction que nous avons établie entre éco-anxiété et éco-colère, la première ne présente pas d’association avec des comportements ou engagements pro-environnementaux : elle marque la détresse et le découragement face à un problème dont l’échelle nous dépasse.

L’attention portée particulièrement aux jeunes découle naturellement du fait qu’ils seront les principales victimes des conséquences encore à venir, mais aussi, dès maintenant, d’une plus grande vulnérabilité aux effets délétères de l’éco-anxiété130. Celle-ci semble entraîner ou accélérer des problèmes de santé mentale plus larges131. Intervenant à des stades cruciaux du développement du cerveau et de la personnalité, ils augmentent la probabilité de développer des pathologies mentales à l’âge adulte132.

Il ne faudrait pas penser que ce phénomène est circonscrit aux pays riches. Les pays émergents sont déjà les plus touchés par les conséquences du changement climatique, et l’éco-anxiété y est présente. On peut ainsi mesurer la présence d’éco-anxiété chez les jeunes aux Philippines133 ou le lien entre sentiments négatifs à l’égard du changement climatique et l’insomnie et des problèmes de santé mentale dans un panel de 25 pays comprenant tant des pays de l’OCDE que des pays émergents134.

L’éco-colère

Par opposition à une éco-anxiété qui conduit les personnes à se replier sur elles-mêmes et sur un sentiment d’impuissance face au changement, l’éco-colère constitue une passerelle vers l’action, permettant de dépasser la peur et les doutes quant à la possibilité de l’action collective. Dans une large mesure, Greta Thunberg a incarné cette dynamique qui va d’un sentiment de révolte à l’appel à toutes les générations de prendre tout de suite leurs responsabilités face à la catastrophe annoncée135.

Contrairement à l’éco-anxiété, l’éco-colère est associée à la fois à des niveaux plus élevés de bien-être subjectif et en engagement plus fort dans des actions de lutte contre le changement climatique. Les personnes se déclarant en colère face au changement climatique ont ainsi en sentiment plus fort que leur vie à un sens, une confiance plus élevée dans la science et dans les associations de lutte pour l’environnement136,137. Plusieurs études suggèrent ainsi de mobiliser consciemment cette colère pour faire passer les jeunes en souffrance (éco-anxieux) d’un état de peur paralysante à un état d’action positive. Il ne s’agit heureusement pas du seul levier qui peut être mobilisé. Un ensemble d’études dessine un chemin hors de l’éco-anxiété en deux étapes. Il s’agit d’abord de reconnaître le bien-fondé du sentiment d’inquiétude et de celui d’impuissance face à ce phénomène, au travers d’activités et de discussions permettant l’expression sans jugement de ces deux sentiments. Dans une deuxième étape, d’autres activités peuvent favoriser la prise de contrôle et l’engagement dans une action favorable à l’environnement138.

Du bien-être subjectif à l’engagement environnemental

L’engagement dans la lutte contre le changement climatique peut ainsi permettre de sortir de l’état de mal-être qu’est l’éco-anxiété. À l’étape suivante, il s’agit de savoir si cette lutte passe par un ensemble de sacrifices douloureux. L’analyse des liens entre bien-être et comportements éco-responables produit une image beaucoup plus nuancée, soulignant dans de nombreux cas que comportements plus respectueux de l’environnement et bien-être vont de pair.

Plus verts et plus heureux

La question de l’éco-colère et de l’éco-anxiété constitue la partie la plus saillante à ce jour des relations entre bien-être subjectif et action pro-environnementale. Plus généralement, un grand nombre d’études mettent en évidence un lien positifs entre une vaste gamme d’indicateurs de bien-être subjectif et le fait d’avoir des comportements plus respectueux de l’environnement, comme trier ses déchets, limiter l’empreinte carbone de ses déplacements, prêter attention au bilan écologique de son alimentation, etc.139,140,141,142,143,144,145. La principale difficulté est qu’il s’agit dans la plupart du temps de corrélations : on observe que les gens qui sont plus heureux ou satisfaits de leur vie ont des comportements plus responsables environnementalement, mais sont-ce ces comportements qui contribuent à les rendre plus heureux, ou au contraire adoptent-ils une attitude plus écologique parce qu’ils sont plus heureux au départ, et donc plus enclins à faire un effort ?

Parmi les quelques travaux qui tentent de mettre à jour une causalité, une étude chinoise suggère que c’est lorsque les gens sont plus heureux (parce qu’il fait beau) qu’ils ont des comportements plus éco-responsables146. D’un autre côté, une étude canadienne ne trouve pas de différence entre des personnes ayant participé à une activité pro-environnementale et un groupe de contrôle affecté à une autre tâche147. Dans les deux cas, il s’agit de résultats exploratoires, qui demandent à être largement renforcés : il s’agit d’un champ de recherches très ouvert.

En tout état de cause, ce constat doit fortement nuancer la manière de présenter la transition écologique. Au rebours de l’image d’une écologie punitive, ces études suggèrent qu’on peut être à la fois plus heureux et plus respectueux de l’environnement. Il semble donc utile de revoir la manière de présenter ces comportements, non plus comme un sacrifice de son bien-être individuel au nom du bien commun, mais comme l’adoption de nouvelles manières de consommer ou de se déplacer qui vont in fine de pair avec un niveau plus élevé de bien-être148.

Des relations complexes

Au-delà de ce constat d’ensemble, il faut toutefois considérer à un niveau plus fin les relations entre les types de comportements et les dimensions du bien-être subjectif. Par exemple, les comportements correspondant à une sobriété choisie dans sa consommation ont un effet positif sur le sentiment d’être heureux, tandis que l’activisme a un coût en termes de bien-être149. L’option de la sobriété choisie recouvre d’ailleurs des dynamiques contradictoire. Une étude en Thaïlande montre que le fait de réparer des objets ou d’acheter des objets plus durables, même s’ils sont plus chers, est associée à une satisfaction dans la vie plus élevés, mais que restreindre les achats d’objets identifiés comme non nécessaires a un coût pour cette même satisfaction150. Contrairement à une idée pourtant intuitive, le recours régulier aux achats en ligne peut constituer une aide dans une démarche de sobriété, en donnant plus facilement accès à des biens et services plus respectueux de l’environnement151.

Dans une dimension complémentaire, une étude espagnole montre que les comportements écologiques qui entraînent des économies financières ont d’abord un effet (positif) sur les émotions, tandis que ceux qui ont un coût, en temps ou en argent, on plutôt un effet sur le sentiment que la vie a du sens152. Sans surprise au regard de la discussion sur l’éco-anxiété, plusieurs études relèvent que les personnes les plus optimistes quant à l’avenir ont en moyenne des comportements moins écologiques153,154, sans doute avec l’idée qu’une solution, technologique par exemple, viendra d’elle-même. Une telle relation n’est cependant pas observable en France155, où le niveau d’optimisme ne semble pas lié à l’intensité des comportements éco-responsables.

Sur le cas Français justement, une étude qui mobilise notre plate-forme trimestrielle consacrée au bien-être détaille la diversité des relations. Les auteurs trouve qu’une satisfaction de vie élevée est associée à une plus forte tendance à acheter des produits bio, locaux, et à éviter l’excès d’emballages. En revanche, les comportements plus difficiles à changer à court terme, comme le mode de transport ou la consommation d’énergie, n’ont pas dans cette étude de lien fort avec le bien-être subjectif. Ce sont plutôt les personnes qui ont un fort sentiment que leur vie a du sens qui s’engagent non seulement dans les achats responsables mais aussi dans la consommation d’énergie156.

La réduction des émissions de gaz à effet de serre occupe assez logiquement une place particulière dans la recherche. Dans ce domaine, plusieurs études font état d’un lien au mieux faible entre satisfaction dans la vie et les émissions de gaz à effet de serre157,158. En d’autres termes, des comportement plus émetteurs en gaz à effet de serre ne génèrent pas systématiquement un bien-être plus élevé, les auteurs prenant l’exemple de longs trajets domicile-travail : il semble que le gain à habiter un logement plus spacieux soit annulé par le coût en bien-être des longs trajets quotidiens, le tout avec une empreinte carbone nettement supérieure à celle de ménages comparables habitant plus près de leur travail. Cette absence de relation indique donc des leviers de réduction des émissions qui, contrairement à ce que l’on pourrait croire, ne réduisent pas le bien-être.

Pourquoi agir ?

La plupart des comportements éco-responsables s’inscrivent peu ou prou dans le problème de l’action collective : pourquoi faire un effort si les autres ne le font pas ? Une motivation peut être le bénéfice en termes d’image qu’on a auprès des autres, le gain d’apparaître comme une personne soucieuse de l’environnement dans un contexte où cela est bien vu. On peut ainsi remarquer que le lien entre actions et bien-être est plus fort pour les actions coûteuses, qui permettent de montrer aux autres le sérieux de notre engagement159. Un second canal, qui n’exclut pas le premier, serait le sentiment de chaleur (warm glow) que l’on ressent à avoir accompli un acte utile ou bénéfique aux autres160,161. Cette sensation est associée au renforcement d’une image positive de soi, du sentiment d’agir en cohérence avec ses valeurs. Plus généralement, il est possible d’identifier un ensemble de valeurs et de traits de personnalités qui rendent les personnes à la fois plus heureuses et plus susceptibles de s’engager dans des comportements éco-responsables162. Dans ce dernier cas, le lien entre comportements éco-responsables et bien-être passe en fait par l’établissement et le renforcement de ces valeurs et attitudes profondes. On peut ainsi expliquer la relation constatée entre le fait de se considérer comme écologiquement responsable (green self-image) et la satisfaction dans la vie163.

Ces explications des motivations ne sont évidemment pas exclusives les unes des autres. Elles ont pour conséquence commune de souligner un mécanisme de renforcement, dont on observe empiriquement les manifestations : l’engagement dans des actions de défense de l’environnement n’est associé au bien-être que chez les personnes qui ont initialement une forte préoccupation pour l’environnement164. Le chemin vers l’engagement passe alors d’abord par la prise de conscience des enjeux environnementaux. Lorsque la dimension sociale entre en jeu, c’est-à-dire lorsque notre action écologique a aussi pour motivation de montrer aux autres que nous sommes des personnes responsables, le renforcement de la valorisation augmente la force du lien entre les actions pro-environnementales et le bien-être165. Très concrètement, cela peut recouvrir par exemple la mise en place d’une indemnité de transport plus généreuse pour les salariés qui se rendent au travail en vélo ou en transports en commun. Quelques études ont tenté de déterminer le poids des différents motifs, avec des résultats qui soulignent tantôt l’importance du renforcement d’une image positive de soi166, tantôt celle d’une image positive auprès des autres, nous faisant préférer des actions coûteuses et visibles167. Il est ainsi probable que l’importance de chaque motivation varie non seulement selon les individus, mais aussi selon le contexte social et culturel, ce qui invite à utiliser tous les modes d’encouragement possibles.

La question des priorités

Les réactions face au changement climatique incluent également l’avis quant à la priorité qui doit être donnée à ce sujet. Dans ce domaine, les fractures sociales prennent le pas sur les divergences entre générations – et encore faut-il bien préciser de quoi on parle. En Europe en effet, il existe un large consensus sur le fait que le changement climatique constitue un problème majeur et urgent – 78 % des répondants168. Cette proportion varie en fonction des pays , du niveau de diplôme et de revenu, mais les écarts restent réduits par rapport à d’autres pays, comme les États-Unis, où le sujet recoupe un clivage politique fort. En revanche, quand il s’agit de savoir s’il s’agit du problème le plus pressant auquel fait face le pays, l’Europe ou le monde, on constate des contrastes beaucoup plus marqués. En moyenne, les pays aux situations économiques plus fragiles, et à l’intérieur de chaque pays les personnes les moins diplômés et disposant des revenus les plus faibles vont plus souvent donner la priorité à d’autres sujets, comme la pauvreté ou la situation économique. Des études nationales confirment que ce sont les personnes qui ont le niveau de bien-être le plus élevé qui donnent la priorité aux enjeux écologiques169. Au niveau des pays, ce constat s’étend à des politiques spécifiques. En Europe, ce sont ainsi les pays ayant le plus fort niveau de satisfaction dans la vie qui affichent les niveaux les plus élevés de soutien à un mix énergétique favorisant les énergies renouvelables170.

Pour reprendre une expression à succès, il apparaît bien un contraste entre les personnes plus préoccupées par la fin du monde et celles d’abord inquiètes de la fin du mois. Ce contraste se retrouve dans les pratiques pro-environnementales, plus fréquentes chez les personnes qui, du fait de leur niveau de vie, ont plus de choix pour modifier leurs habitudes de consommation.

Un chantier ouvert

Ce parcours de la littérature montre comment l’approche par le bien-être subjectif ouvre de nombreuses pistes, allant d’une évaluation des effets du changement climatique en phase avec l’expérience vécue à la conception d’interventions locales favorisant l’adoption de comportements plus en accord avec notre budget carbone. Les interrogations et zones d’ombre restent toutefois nombreuses, et les résultats parfois contradictoires. Il nous semble cependant ressortir de cet état des lieux que la prise en compte du bien-être subjectif peut infléchir positivement la manière de comprendre et de réagir aux enjeux éminemment urgents du changements climatique.

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  113. Cette section a été pour sa plus grande part rédigée par Corin Blanc, qui sera assistant de recherche à l’Observatoire à partir de septembre 2022↩︎
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