Dans cette nouvelle note, François Bourguignon, ancien économiste en chef et vice-président de la Banque mondiale, examine de manière critique la gestion du financement climatique. Il y identifie les principales risques et failles, notamment une répartition floue des fonds entre les efforts d’atténuation et d’adaptation, une confusion des définitions et un risque d’éviction de l’aide publique au développement (APD).
Tandis que les pays en développement ont besoin de bien plus de 100 milliards de dollars pour atteindre leurs objectifs climatiques, ce document préconise des réformes visant à optimiser l’efficacité du financement climatique, en veillant à ce que les ressources répondent aux besoins réels et maximisent leur impact.